Valérie Belligoux, une créatrice zéro-déchet en 4 questions
S’y mettre est allée à la rencontre de Valérie Belligoux qui recycle les déchets pour animer des ateliers de loisirs créatifs.
Je fais partie de la bonne centaine de bénévoles présents et agissant dans le domaine de la vie quotidienne sur le Finistère. Mon engagement remonte à la fin des années 70 quand mes parents étaient responsables d’un groupement d’achats très actif dans notre quartier de Landerneau. Puis la CLCV, une association de défense des consommateurs, est née en 1959 dans le Finistère et j’ai souhaité m’y engager pleinement.
L’association informe, défend et représente les consommateurs, locataires, copropriétaires. Elle intervient pour la protection de l’environnement et le développement du lien social dans les quartiers.
En tant que coprésident, je copilote nos actions départementales. Nous avons lancé l’opération « Déplastifions-nous » il y a 3-4 ans, suite à notre action « Stop aux toxiques » qui alerte les consommateurs sur le danger des perturbateurs endocriniens, au premier rang desquels on trouve les plastiques.
Ces plastiques posent problème pour trois raisons : ils contiennent du carbone et contribuent donc au dérèglement climatique ; répandus dans les rivières et dans la mer, ils sont présents dans toute la chaîne alimentaire marine et provoquent une érosion de la biodiversité ; enfin, en tant que perturbateurs endocriniens, ils sont suspectés d’être à l’origine de nombreux problèmes de santé.
Cette opération s’adresse au grand public, chaque petit geste compte, nous pouvons changer les choses, avoir un poids sur les décideurs et/ou les multinationales.
Dans notre opération, nous encourageons 4 gestes simples :
1- Trier et ne rien jeter sur l’espace public, ne pas oublier le compostage…
2- Acheter au maximum sans plastiques : cabas, vrac, pas de suremballage, circuits courts…
3- Cuisiner sans plastiques : inox, fonte, verre…
4- Consommer l’eau du robinet plutôt que l’eau en bouteille.
Je crois fermement à la vie associative. Sans elle, sans la participation citoyenne qu’elle promeut, il ne peut y avoir de vraie démocratie. C’est vrai dans le secteur HLM où nos élus défendent les locataires tous les jours. C’est vrai pour ce qui est des grandes lois de défense des consommateurs où la CLCV a toujours joué son rôle en déposant des amendements auprès des députés. C’est vrai pour l’environnement et l’énergie où nous essayons (contre la fabrique du doute des lobbies) de faire passer des messages tenant compte de l’avancée de la science (sur le plastique, les toxiques, l’alimentation, le réchauffement climatique), etc.
Les consommateurs ont un réel pouvoir, il faut en être conscient !
Notre message est celui d’une consommation durable et non jetable qui se décline dans tous les gestes de la vie quotidienne : trier nos déchets et surtout en produire moins, isoler son logement, faire sa cuisine soi-même, cultiver son jardin avec composteur, ne pas chauffer au-delà de 19°, marcher, faire du vélo, etc.
Nous avons tous une part de responsabilité dans le dérèglement climatique, même si elle est minime, et nous avons en tant que consommateurs un réel pouvoir que nous ignorons.
S’y mettre est allée à la rencontre de Valérie Belligoux qui recycle les déchets pour animer des ateliers de loisirs créatifs.
S’y mettre est allé à la rencontre de Magali Nouguier, amoureuse du Pays bigouden sud où elle s’est installée avec sa famille. Il y a
En 4 questions, Helori Jaffres nous partage son parcours, les raisons qui l’ont poussé à s’engager contre le gaspillage alimentaire et une alimentation durable.