Le site plein de ressources pour s'engager dans une consommation responsable.

Benjamin Sahun à l’initiative de l’Objethèque de Cornouaille en 4 questions

Benjamin Sahun a créé l’association l’Objethèque de Cornouaille basée à Quimper. Pour S’y mettre, il nous parle de son parcours et l’origine de ce projet atypique et tellement pratique !
Association Objethèque de Cornouaille

Moi, c’est Benjamin, je vis en union libre, j’ai 2 enfants et j’ai vécu principalement à Lorient. J’ai fait des études en sociologie avant d’arrêter et de découvrir le monde du travail où j’ai fait un peu de tout.
En 2022, j’ai créé l’association objethèque de Cornouaille qui a pour but de mettre en partage des objets de toutes sortes (bricolage, jardinage, cuisine…) comme pour les livres dans une bibliothèque.

Benjamin Sahun président de l'association objetheque de Cornouaille

Je suis investi au sein de l’Objethèque de Cornouaille avec d’autres bénévoles. Nous avons un local partagé au 4 rue Jacques Cartier à Quimper où l’on entrepose un peu de matériel (nous disposons de 2 locaux privés pour stocker) et accueillir les visiteurs. Pour les apports d’objets, nous faisons des appels aux dons ou nous prospectons les associations, les collectivités et les entreprises.

Un site internet vient faciliter le catalogage et la réservation des articles. Chaque fiche article redirige vers des liens pour expliquer le fonctionnement ou proposer le mode d’emploi. A chaque échange d’objets, nous expliquons le fonctionnement de l’outil aux utilisateurs.

Nous souhaitons aussi proposer des ateliers liés aux objets du catalogue : apprendre à utiliser des outils, découvrir des phénomènes scientifiques, organiser des ateliers cuisine…

L’objectif est de démocratiser le prêt d’objets, de susciter la réflexion, d’éveiller les consciences autour des questions environnementales et de créer un service public créateur de liens au service des citoyens.

Flyer de présentation de l'association Objetheque de Cornouaille

Cela fait longtemps que les questions de société, d’environnement, d’économie tournent dans ma tête. Le travail et le sens qui lui ait donné me questionne. Le déclic s’est fait en 2019 après mon dernier job dénué d’intérêt. J’ai fait une pause, je me suis pas mal documenté, j’ai lu (en commençant par « L’art de ne pas travailler » de Zelinski). J’ai pris le temps de réfléchir et de faire coïncider mes valeurs avec mes aspirations. Le changement est dans la tête ensuite il faut le matérialiser en action!

Présentation site internet objetheque

Nous vivons dans l’abondance sans le savoir ou presque, la vie est simple, il suffit juste de se le rappeler!

Découvrez aussi