Je m’appelle Helori Jaffrès et j’ai lancé Texture Traiteur en 2018 après plusieurs expériences dans des hôtels et restaurants renommés. Texture Traiteur s’inscrit dans une démarche globale de développement durable.
Je fais le choix du circuit court pour avoir des produits de qualité et locaux. Pour la viande, le poisson, les produits laitiers , je travaille avec des producteurs et pêcheurs installés à une vingtaine de kilomètres de nos locaux. Je privilégie la pêche de saison comme les fruits et légumes. Lorsqu’un morceau de viande restant n’a pas été cuisiné, je l’utilise pour le repas du personnel. Pour le poisson, c’est la même chose, une fois les bons morceaux cuisinés, j’utilise le reste pour cuisiner de la soupe de poisson ou des rillettes. Ainsi, j’évite le gaspillage alimentaire.
Beaucoup de producteurs travaillent avec des produits consignés, lorsque je dois livrer mes clients, je fais en sorte de les livrer une seule fois selon le secteur pour éviter les allers-retours inutiles. Lors de grands événements comme des mariages, je loue l’ensemble du service. J’utilise des supports compostables, des étiquettes biodégradables… En interne, j’ai installé une fontaine à eau branché sur le réseau d’eau pour éviter l’utilisation des bouteilles en plastiques jetables.
A l’âge de 15 ans déjà, au collège, je menais différentes actions avec des ami.e.s autour du développement durable : sensibilisation aux gestes de tri, réduction des déchets…
Cette sensibilité aux enjeux environnementaux ne m’a jamais quitté. La restauration a souvent mauvaise presse : gaspillage alimentaire, suremballage…
Avec Texture Traiteurs, je souhaite casser ces idées reçues pour montrer qu’un traiteur peut aussi s’engager dans une démarche zéro déchet.
On ne peut pas tout transformer du jour au lendemain, il faut questionner sa façon de faire, bien choisir ses matériaux, acheter français et très local, pour Texture Traiteurs, il s’agit de trouver des produits du pays d’Iroise.
S’y mettre est allée à la rencontre de Valérie Belligoux qui recycle les déchets pour animer des ateliers de loisirs créatifs.
En 4 questions avec Marie Carpentier ou l’art de jardiner au naturel dans le Finistère.
S’y mettre est allé à la rencontre du jardinier aux 53 000 abonnés qui se cache derrière le compte instagram @jardinbiobzh. Il nous raconte comment